Voyages

Récit d’une semaine à Madagascar

Ma passion pour la photographie des faunes et des flores tropicales m’a conduit jusqu’à Madagascar. En effet, véritable sanctuaire de la nature, cette grande île de l’océan Indien est célèbre pour ses espèces animales et végétales endémiques. J’ai adoré y faire des photos.

Les lémuriens

Cela fait des années que je m’intéresse aux lémuriens. Toutefois avant mon séjour d’une semaine à Madagascar, je n’ai pas encore eu l’occasion d’en voir un, encore moins d’en photographier. Ainsi, dès que l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature a tiré la sonnette d’alarme sur l’urgence de préserver ce primate d’une extinction certaine d’ici une vingtaine d’années, je devais me rendre sans plus attendre à Madagascar. Mon objectif principal était avant toute chose de faire de magnifiques clichés des espèces les plus menacées et apporter ainsi ma contribution en sensibilisant la communauté internationale.

L’on me conseille alors de me rendre au parc national de Ranomafana. Localisé dans la partie nord-est de l’ile Rouge, cette réserve naturelle serait le lieu d’habitation de nombreuses espèces de lémuriens pour ne citer que le Vari noir-et-blanc, le Sifaka à diadème et l’Aye-Aye. Et pour réussir de bonnes photos sans pour autant bouleverser le quotidien des lémuriens, j’ai dû équiper mon reflex Nikon d’un trépied articulé, d’un téléobjectif ainsi qu’un déclencheur à distance. Mon conseil ? L’utilisation d’un filtre polarisant est nécessaire pour adoucir la lumière et obtenir des photos aux teintes naturelles.

Les orchidées

Après les lémuriens, je pars à l’assaut des orchidées de Madagascar qui est également l’une de mes grandes passions. D’après les scientifiques, sur la Grande Ile, l’on recense actuellement près d’un millier d’espèces et cela sans compter sur ceux qui ne sont pas répertoriés.

Je me dirige alors sur la côte de la Grande Ile, dans l’espoir de photographier le maximum de variétés d’orchidées. Pari réussi d’ailleurs, puisqu’accompagné d’un guide local, j’ai pu faire des clichés d’une centaine d’espèces. Et parmi mes coups de coeur, on peut trouver le vanillier, d’où est issue la vanille de Madagascar, l’Angreacum sesquipedale pour ses magnifiques fleurs en étoile, sans oublier le Grapharchis scripta.

Sinon, concernant mon astuce pour saisir la beauté de ces fleurs exotiques au niveau de la prise de vue, je privilégie surtout la vision axiale. Rien de tel pour relever les nuances de couleurs, mais surtout les détails souvent invisibles à l’oeil nu. Cependant, si l’effet recherché est de donner du volume, je vous recommande la prise en incidence oblique. Par ailleurs, la lumière a également beaucoup d’incidence sur la qualité des photos. L’idéal est que la source d’éclairage soit directement dirigée sur l’orchidée. Pour éviter le contre-jour, j’utilise un pare-soleil.

Les paysages malgaches

En dehors de la faune et de la flore, il m’est tout simplement impossible de faire une impasse sur les paysages de Madagascar, car cette cinquième plus grande île du monde est aussi réputée pour la grande diversité de son paysage. Et ma première escale est le parc national de l’Isalo. Se trouvant dans la partie sud du pays, le site est surtout célèbre pour ses montagnes et ses canyons de grès jurassique. Le problème que j’ai rencontré lorsque je me suis trouvé sur les lieux est l’abondance de la lumière étant donné que cette région de l’île est très exposée au soleil.

Ainsi, pour dompter ce trop plein de lumière, je n’avais d’autres choix que de me confectionner un réflecteur et un drap blanc étalé à même le sol a très bien fait l’affaire. Néanmoins, comme les sujets pris en photo sont statiques, une vitesse d’obturation lente, combinée à une sensibilisation minimum suffira pour réaliser des clichés magnifiques. Enfin, j’ai terminé mon voyage photographique à Madagascar par une visite de la réserve naturelle du Tsingy de Bemaraha, dans l’ouest de l’île.

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